
Éviter les faux positifs avec DMARC : Guide pratique SPF/DKIM
Éviter les faux positifs avec DMARC est essentiel pour garantir que vos emails légitimes ne soient pas rejetés ou classés comme spam. DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) est un protocole conçu pour lutter contre l’usurpation d’identité et le phishing, mais une mauvaise configuration peut entraîner des blocages involontaires.
Dans cet article, nous verrons pourquoi certains emails légitimes échouent avec DMARC et comment configurer SPF et DKIM pour éviter les conflits, tout en optimisant la délivrabilité de vos messages.
Pourquoi certains emails légitimes échouent avec DMARC ?
Identification des erreurs courantes qui génèrent des faux positifs
De nombreux échecs DMARC sont dus à :
- Des enregistrements SPF mal configurés (trop de mécanismes « include », dépassement de la limite de 10 DNS lookups).
- Des signatures DKIM absentes ou incorrectes.
- Une politique DMARC trop restrictive dès le départ (passage direct en « quarantine » ou « reject »).
Explication des conflits entre SPF, DKIM et DMARC
SPF et DKIM jouent des rôles complémentaires : SPF vérifie si un serveur de messagerie est autorisé à envoyer des emails pour un domaine donné, tandis que DKIM permet de signer les messages électroniquement. DMARC intervient pour imposer l’application stricte de ces règles.
Lorsqu’un email échoue à l’un de ces contrôles, il peut être marqué comme suspect ou rejeté, même s’il est légitime.
Impact des politiques DMARC trop strictes
Définir une politique DMARC trop stricte sans surveillance préalable peut entraîner des blocages involontaires. Il est recommandé de commencer avec « p=none » pour collecter des rapports et ajuster progressivement vers « quarantine » ou « reject ».
Configuration SPF et DKIM pour minimiser les conflits
Configuration SPF
- Définir un enregistrement SPF adapté, en limitant les inclusions excessives.
- Tester la validité de l’enregistrement SPF avec des outils comme MXToolbox.
- Vérifier la limite des 10 DNS lookups pour éviter les dépassements.
Exemple d’un enregistrement SPF efficace :
v=spf1 include:_spf.google.com include:spf.protection.outlook.com -all
Configuration DKIM
- Générer une paire de clés DKIM (publique/privée).
- Publier la clé publique dans le DNS.
- Activer DKIM sur le serveur d’envoi et tester la configuration avec des outils comme « DKIM Validator ».
Exemple d’un enregistrement DKIM correct :
txt default._domainkey.example.com
v=DKIM1; k=rsa; p=MIGfMA0GCSqGSIb3…
Optimisation de la politique DMARC pour éviter les faux positifs
Choisir la bonne politique DMARC
- p=none : Phase d’observation, aucune action appliquée.
- p=quarantine : Les emails non conformes sont placés en spam.
- p=reject : Les emails non conformes sont bloqués.
Il est recommandé de commencer avec p=none et d’évoluer progressivement.
Interpréter les rapports DMARC
- Utiliser des outils comme DMARC Advisor ou Postmark pour analyser les résultats.
- Identifier les sources légitimes et non légitimes d’envoi.
- Ajuster les configurations SPF et DKIM en conséquence.
Conclusion et meilleures pratiques pour bien configurer DMARC
- Toujours tester les modifications SPF, DKIM et DMARC avant mise en production.
- Surveiller les rapports DMARC pendant plusieurs semaines avant d’appliquer une politique stricte.
- Sensibiliser les équipes IT et marketing sur l’importance de l’authentification email.
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